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Gilles Verlant présente
- Femmes des années 80 par Florence de Bourgues et
Annie Verlant
Editeur :
Fetjaine
Date de parution : Mai 2008
- En compagnie de Florence de Bourgues, Annie Verlant
publie son premier livre : "Femmes des années 80" qui, contrairement à
ce qu'on pourrait croire, n'est pas une chanson de Michel Sardou (le
vrai titre, c'est "Être une femme"!). Tout l'univers féminin des
eighties : vie quotidienne, cinéma, chanson, télé, pub, mode,
littérature... et même quelques sex-symboles masculins ! Un livre 100%
vécu, sans un gramme de nostalgie, juste un regard attendri dans le
rétroviseur, par deux femmes qui ont vécu et profité à fond de cette
décennie où la plus belle inconscience côtoyait le pire mauvais goût,
où tous les mouvement libérateurs des deux décennies précédentes
prenaient enfin leur envol. La décennie où, pour la première fois, les
femmes ont pris le pouvoir!
Extrait
de la préface
Nous, les femmes des années 1980, avons toutes adoré la chanson de
Cookie Dingler. Ne la laisse pas tomber/ Elle est si fragile… On avait
vingt ans (et des…), on en a quarante (à peine !) et si on devait se
choisir un hymne, ce serait celui-là.
Pourtant, le cher vieux Cookie se trompait : être une femme libérée,
ce n’était pas si difficile… Et on n’était pas si fragiles.
Il a longtemps été de bon ton de vomir les années 1980, sorte de néant
culturel dont on ne conserve que des clips certes affligeants où des
chanteurs et chanteuses aux brushings insensés, vêtus comme des
généraux mexicains, dansent avec l’énergie et la grâce d’un cours
d’aérobic sur une musique de synthétiseurs et boites à rythmes.
Pour nous, ce n’était pas ça. Pas que.
Les années 1980 ont été une seconde « parenthèse enchantée », après
celle de la fin des sixties. Une époque d’espérance, de modernité et
de tolérance, marquée par l’élection de François Mitterrand en 1981,
le phénomène Touche pas à mon pote, les Restos du cœur, la liberté de
ton des radios libres et celle de Canal+ créé en 1984. Elles ont été
également une période de latitude amoureuse et sexuelle, jusqu’à ce
que tombe le couperet du Sida.
Les femmes des années 1970 – nos mères ou nos grandes sœurs – avaient
mené un combat féministe qui avait renversé de son piédestal le mâle
blanc occidental. Pour elles, du coup, être une femme des années 1980
n’était effectivement pas si facile, car le déboulonnage du prince
charmant ne s’était pas passé sans heurts. Le taux de divorce s’était
envolé, de même que celui des familles monoparentales. Mais ce combat
était derrière nous, acquis, intégré. On se sentait tout naturellement
les égales des mecs, la question ne se posait plus.
La
couverture en grand format
www.annieverlant.com
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